La Casa De Los Españoles
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

La Casa De Los Españoles

La Casa De Los Españoles. Le lieu où tous les Espagnols se réunissent. Bâtie sur une petite île au large de Panama, La Casa De Los Españoles est en fait un ensemble de bâtiments, le premier, surnommé « El Caribe » car ouvert à toutes les Caraïbes.
 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal

 

 Javier de Alvaro

Aller en bas 
AuteurMessage
Javier de Alvaro
Admin
Javier de Alvaro


Nombre de messages : 553
Date d'inscription : 07/05/2007

Feuille de personnage
Nation: Espagnol
Confrérie: Custodia Terrae Sanctae
Navire: Santa Donostia II

Javier de Alvaro Empty
MessageSujet: Javier de Alvaro   Javier de Alvaro Icon_minitimeJeu 12 Juil - 12:55

Jeudi 12 Juillet de l'an de grâce 1607,

Je m'appelle Javier de Alvaro, capitaine espagnol, membre influent de la Custodia Terrae Sanctae et membre du Conseil des Huit, le grand conseil espagnol des Caraïbes. J'ai rarement écrit au cours de ma vie de corsaire. A peine une fois pour raconter la plus belle de toutes les batailles navales que j'ai connu face à des ennemis grandioses.

Aujourd'hui je reprends ma plume face à l'injustice qui se trame contre moi. Mais pas pour me défendre, juste pour raconter ma vie. Accusé d'avoir triché à des jeux de dés stupides où je n'ai toutefois gagné que des sommes misérables, je suis tout de même peut-être sur le point d'être exécuté. Alors autant écrire un peu, après tout je n'ai que ça à faire dans cette cellule en attendant le verdict.

Je suis né au Pays Basque en 1577, à San Sebastian, dans une petite famille noble. Comme dans toutes les familles, chaque enfant est destiné à un poste bien précis. Mon grand frère Juan-Martin est ainsi devenu évèque, ma soeur Constanza est elle aussi entré dans les ordres. Mon petit frère Frantxoa et moi-même sommes entrés dans l'Armée de Sa Majesté Felipe. Mon frère est resté au pays, il était Alférez dans un Tercio de l'Aragon (régiment espagnol d'environ 3000 hommes) avant mon départ vers les Caraïbes.

Quant à moi, j'ai été envoyé à la Escuela Naval militar El Ferrol, en Galicia (pointe Ouest de l'Espagne). J'y ai passé 7 années de ma vie, avant de rentrer dans l'Armada, malheureusement plus vraiment invincible. Lors de la prise de commandement de mon premier navire en 1602, le souvenir de la terrible défaite hantait toujours l'esprit de nos chefs. Notre pays avait fait preuve de carences catastrophiques : nos tactiques, nos armes, nos officiers avaient été complètement dépassé par un ennemi pourtant inférieur en nombre. N'ayant pas participé à cette bataille le 8 août 1588, devant le port de Gravelines, j'ai toutefois subit les conséquences de ce désastre pour ma patrie. Nos possessions en Nouvelle Espagne commençaient à être menacées par toutes les autres nations, attirées par les trésors innombrables de ces nouvelles contrées. Mon devoir de soldat et marin était de protéger ces territoires selon le traité de Tordesillas, qui donne à la Corona depuis le 7 juin 1494 toutes les Terres situées à l'ouest d'un méridien nord-sud localisé à 370 lieues des îles du Cap-Vert.

La Corona, en plus d'envoyer régulièrement de lourds navires de guerre appartenant à la flotte Impériale, a créé, comme les autres nations, un corps de marins d'un nouveau genre : les corsaires. Je suis ainsi devenu un corsaire espagnol, luttant contre les autres corsaires et les pirates, renégats en tout genre, la lie de l'Humanité, pour défendre ma patrie et la Sainte Eglise, et possédant une lettre de marque impériale m'autorisant à piller et attaquer tout marchand, corsaire, militaire et même port n'arborant pas le pavillon Oro Y Sangre.


Dernière édition par le Jeu 12 Juil - 13:00, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Javier de Alvaro
Admin
Javier de Alvaro


Nombre de messages : 553
Date d'inscription : 07/05/2007

Feuille de personnage
Nation: Espagnol
Confrérie: Custodia Terrae Sanctae
Navire: Santa Donostia II

Javier de Alvaro Empty
MessageSujet: Re: Javier de Alvaro   Javier de Alvaro Icon_minitimeJeu 12 Juil - 12:56

PREMIERE PARTIE :

Je suis arrivé à Saint Eustatius en avril 1606 à bord de la galiote San Sebastian, le premier d'un longue liste de navires.

J'ai peu de souvenirs de mes premiers temps dans les Caraïbes. Je suis arrivé en même temps que mon vieux compadre Cucamonga, rencontré à la Escuela Naval dans la même promotion, et qui est lui aussi devenu corsaire.
Nous avons ainsi de suite pu constaté l'état désastreux de la puissance espagnole dans ces eaux. Réduite à posséder 5 ou 6 ports, pour la plupart dans les petites Antilles. Il n'y avait que deux confréries espagnoles : la Hermandad del Calamar, ancienne grande puissance, mais uniquement attiré par ses contrats en tant que mercenaires, et qui était alors en plein déclin. Tout comme los Toros qui ne tardèrent pas à disparaître, faute de corsaires motivés.

Face à cette situation, Cucamonga et moi-même décidons de fonder la Casa Velasquez. Elle est particulièrement connue aujourd'hui, mais plutôt tristement célèbre. A nos débuts pourtant, notre seul et unique objectif était de défendre l'Espagne sans aucunes concessions pour nos adversaires, alors même que nous n'étions pas en position de force. Peu importe ! Nous devions être intransigeant et nous battre avec force et honneur. Seule une exception venait confirmer cette position : une alliance très ancienne avec les anglais des Cymry, devenu récemment une confrérie espagnole à part entière.

Les Petites Antilles étaient la zone espagnole par excellence. Après avoir pris Nevis, premier port pris par la Casa Velasquez, nous avions des projets de reconquête de la Guadeloupe et de la Martinique... Projets abandonnés face à la vague française qui submergea les Petites Antilles. Toutes les confréries françaises, très largement supérieures en nombre et en puissance de feu, ont totalement reconquis cet espace dont nous n'avons pu que retarder l'échéance. Toutefois, c'est sur cette défaite que l'Espagne a pu renaître dans ces eaux.

Mais au cours de la dernière bataille, à Saint Eustatius, j'ai perdu le contrôle de mon navire lors d'une tempête qui m'a emporté bien loin... qui m'isola pendant deux mois sur une île avant de pouvoir rejoindre... Santa Lucia !
Revenir en haut Aller en bas
Javier de Alvaro
Admin
Javier de Alvaro


Nombre de messages : 553
Date d'inscription : 07/05/2007

Feuille de personnage
Nation: Espagnol
Confrérie: Custodia Terrae Sanctae
Navire: Santa Donostia II

Javier de Alvaro Empty
MessageSujet: Re: Javier de Alvaro   Javier de Alvaro Icon_minitimeJeu 12 Juil - 12:57

DEUXIEME PARTIE :

Mon retour à la Casa Velasquez ne s'est pas fait sans difficultés. J'aurais du comprendre plus tôt que je ne retrouverais pas mon poste de chef solitaire comme autrefois et que ma place n'était plus à la Casa. Ce poste était désormais plus ou moins partagé entre Inugo Montoya et la Nina. Mon retour bousculait un ordre établit pendant une période difficile à la Casa Velasquez. Contestant certaines décisions, à savoir le traité avec les Français, le départ vers le Sud ou le recrutement excessif, j'ai fini par partir de la Casa, où l'ambiance avait radicalement changé à celle de mes débuts.

Une autre confrérie s'était formé, par les deux plus vieux compadres de la Casa : Cucamonga a quitté la Casa peu de temps après mon retour, et a fondé avec Francisco Sordinero, l'une des premières recrues de la Casa, la Custodia Terrae Sanctae.

Rassemblant au fur et à mesure les déçus de la Casa Velasquez, nous avons pu recréer une confrérie à l'image des débuts de la Casa : conviviale, sans lourde hiérarchie, et restreinte. Nous avons ainsi pu reconquérir toutes les Petites Antilles, aux côtés des Passagers du Récif et de nos meilleurs alliés : la jeune confrérie des Gentilhombres de la Fortuna.

Je ne vais pas détailler cette période, étant donné que mes souvenirs sont assez vagues... C'est à cette période que nous avons pris nos premiers ports :
-la Martinique
-la Guadeloupe
-Nevis
-Santa Lucia
-Barbados (2 fois)
-Antigua (3 fois)
-Saint Eustatius
-Saint Martin

Nous avons surtout aidé, mais nous avons pu prendre directement quelques ports, notamment grâce au brigantin de guerre d'El Hermano et de la frégate d'escorte de Fausto Siete Fuentes.
Ainsi, Antigua se souviendra longtemps de la Custodia...

Nous l'avons libéré pas moins de trois fois. Mais la plus marquante est sans doute celle de la reconquête contre les Piastreux... Pas n'importe qui !
Revenir en haut Aller en bas
Javier de Alvaro
Admin
Javier de Alvaro


Nombre de messages : 553
Date d'inscription : 07/05/2007

Feuille de personnage
Nation: Espagnol
Confrérie: Custodia Terrae Sanctae
Navire: Santa Donostia II

Javier de Alvaro Empty
MessageSujet: Re: Javier de Alvaro   Javier de Alvaro Icon_minitimeJeu 12 Juil - 12:57

TROISIEME PARTIE :

Rapport de la Bataille d'Antigua, février 1607 :

La Custodia Terrae Sanctae a vécu cette semaine [i.e. en février 1607] la plus intense de ses batailles navales, et est aujourd'hui fière de vous raconter cette victoire, qui rejaillit sur toute l'Espagne.

Comme vous avez sûrement pu le constater, et à notre plus grande surprise, Antigua a été prise par des pirates le 9 février 1607. Alors que nous remontions vers le Nord depuis Santa Lucia, nous n'avons pu que constater que la confrérie de Bram Hawkins, les "Piastreux" comme on les appelle, s'était tranquillement installée en plein coeur de nos possessions !

Le jour même j'étais sur place, et nous nous regroupions petit à petit dans le port pour le reprendre d'un seul coup. Mais déjà Santiago se fait aborder par Bram Hawkins et devient la première victime du conflit.
Cependant, notre stratégie, très banale il faut bien l'avouer, fut radicalement changé lorsque la frégate rapide de Vankoekenbeek et la frégate de course de Dalil sont brusquement sorties au large du port...
Stupeur de notre côté, sachant que seulement cinq d'entre nous étaient déjà sur place, et que deux autres Piastreux, Arland Vanertal et Bram Hawkins venaient d'arriver sur place.
Le 13 février à 18h, je propose à tout ceux sur place d'attaquer à coup de boulet blindé les deux frégates. Le combat naval se prolonge tard dans la nuit où, après avoir coulé Vankoekenbeek, Francisco et moi, la frégate de course de Dalil est aussi coulé par Doña, aidé par Alvarez et Fausto.

Mais nous étions tous maintenant pris au piège en dehors du port, impossible d'y rerentrer. Il fallait poursuivre notre stratégie offensive, et nous avons logiquement commencé à cannoner le fort. Mais Arland Vanertal réussi à faire une sortie et à endommager Doña, qui sera aussi attaquée par une pirate en tartane des Rives-Sud arrivée la veille : Zarzana. Tout deux appliquent la tactique du "rat mort" et reviennent de suite se protéger au port.
Au petit matin du 14 février, réarmé par l'armateur et doté d'un brigantin d'escorte, Dalil sort lui aussi et aborde Doña mais ne rerentre pas dans le port.
Vers la fin de la matinée, le cannonage du fort est arrêté, Fausto donne l'assaut final sur le fort, qui du premier coup mettra un terme à la résistance de la garnison.

Dalil est piégé au large du port. A 13h, après plusieurs mitraillages de Francisco Sordinero, Santiago et moi, je l'aborde "en règle". Mais plutôt que de rentrer à l'abri, comme certains le feront, je reste au large. J'avais jusqu'à présent donner de nombreux ordres dans cette bataille, et si jusqu'ici notre victoire semblait acquise, je ne pouvais me résoudre à me protéger sachant que Commodor Alvarez était toujours au large, et que trois pirates sont toujours dans le port : Arland Vanertal, Bram Hawkins et Zarzana.

J'attend tout l'après midi, mais je sais qu'Alvarez ne pourra rentrer se protéger que tard dans la nuit.

A 18h34 (précises !), ce que je redoutais arrive enfin : le brigantin d'escorte The Wind Of Death d'Arland Vanertal sort, mais je ne lui laisse pas le temps de souffler. Le premier coup de mitraille fut le mien, une minute à peine après sa sortie, et fragilisant son équipage. Il fait de même : deux coups de mitraille suivi d'une tentative d'abordage, au cours de laquelle mon équipage repousse courageusement l'invasion pirate.

Le combat se poursuit durant toute la nuit : à 22h, nouvel échange de tir, et cette fois c'est moi qui rate l'abordage... Le navire ennemi nous esquive.
Arland sera finalement abordé par le Commodor Alvarez aux alentours de minuit.

A minuit précisément, c'est l'heure où le brigantin My Friend Of Misery de Bram Hawkins sort du port, tire trois coups de mitraille sur mon navire, le brigantin de guerre le San Sebastian IV, qui repousse une nouvelle fois une tentative d'abordage.

Le 15 février, à 7h21, après cinq coups de mitraille et trois tentatives d'abordage, le San Sebastian IV sombre à la troisième tentative. Félicitations Bram, tu es l'un des rares à m'avoir abordé depuis mon retour ! Le deuxième pour être exact.

Bram Hawkins tente par la suite de s'échapper par le Nord. Rattraper par Fausto, Serafin et Sieto qui l'attaquent au point de réduire sont équipage à une trentaine d'hommes. Mais il arrive tout de même à tous les semer ! Sauf Sieto, qui même en tartane, à du mal à le suivre.
C'est finalement au nord de Saint Eustatius, à plusieurs miles de la bataille que prend fin la course poursuite : à 19h, El Hermano, et son lougre Argonauta abordent My Friend Of Misery, alors en charpie !

Au cours de cette bataille, nous avons pu apprécier le courage et le fair-play de cette grande confrérie, pas par la taille, mais par la qualité de ses capitaines, indéniablement.

L'Espagne et la Custodia sortent grandies de ce combat !

En hommage aux morts de deux camps.

VIVA ESPAÑA
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Javier de Alvaro Empty
MessageSujet: Re: Javier de Alvaro   Javier de Alvaro Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Javier de Alvaro
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» javier de corduba
» Javier " jambe d'acier""

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
La Casa De Los Españoles :: El Caribe :: L'Office de présentation-
Sauter vers: